Roxanne Kabange, née à Kinshasa, a grandi au sein d’une famille aimante et unie, occupant avec fierté la troisième place parmi quatre enfants, symbole d’harmonie et d’accomplissement.
Actuellement étudiante en troisième année de médecine à la faculté Simon Kimbangu, Roxanne élargit ses horizons en parallèle avec des études en sciences politiques et administratives, témoignant de sa volonté de contribuer à l’évolution de son parcours et de son pays bien-aimé.
Diversifier ses activités entrepreneuriales
Guidée par un esprit entrepreneurial et une volonté indomptable de créer un impact positif, Roxanne a amorcé son parcours dans le domaine des affaires il y a quelques années. En 2019, elle a commencé en tant qu’hôtesse d’accueil à la CNSSAP (Caisse Nationale de la Sécurité Sociale des Agents Publics de l’État). Puis, en 2022, elle a fondé avec son associé distingué, Boris Midi, un entrepreneur congolais respecté, l’entreprise agro-alimentaire « BILOKO YA CONGO NA BISO ».
En 2023, Roxanne a étendu ses activités en lançant « Le Bon Prix du Super Marché », offrant des services de livraison à domicile à des tarifs compétitifs, tout en privilégiant la satisfaction client et en offrant des avantages supplémentaires après chaque achat.
« Au départ, nous avons lancé Biloko Ya Congo Na Biso en proposant exclusivement des produits bio. Cependant, nous avons réalisé qu’il y avait une opportunité de diversification dans le secteur alimentaire. C’est ainsi qu’est né le Grand Prix du Super Marché, un projet visant à offrir une gamme variée de produits tout en établissant un partenariat avec Biloko Ya Congo Na Biso », affirme Roxanne.
Avec son associé, ils mettent tout en œuvre pour faire prospérer cette entreprise qui propose une gamme diversifiée de produits tels que le sucre, le sel, les chips d’arachide et pâtes d’arachide…
Pour cette femme qui ose, le financement n’était qu’une conséquence du lancement du projet.
« Nous avons toujours eu cette vision que c’est le projet qui fait les finances et pas l’inverse. En nous concentrant sur la qualité de notre offre et en répondant aux besoins de nos clients, nous avons réussi à obtenir le soutien financier nécessaire », insiste-t’elle.
Aujourd’hui, son entreprise compte plus d’une centaine de clients à qui ils livrent régulièrement. De plus, ils ont réussi à fidéliser plus de cinquante clients, tant pour Biloko Ya Congo Na Biso que pour le Grand Prix du Super Marché. Cette diversification leur a permis d’attirer une clientèle plus large et de répondre à un éventail plus large de besoins. Grâce à leur dévouement et à leur capacité à diversifier leurs services, ils ont connu une croissance significative dans leur entreprise, en élargissant leur portefeuille de clients et en répondant aux demandes variées du marché. Un pas énorme vers le succès car pour réussir dans l’entrepreneuriat il faut comprendre et satisfaire les besoins de ses clients.
Cette entrepreneure en plein essor ne se limite pas à ses réussites entrepreneuriales. Elle trouve l’équilibre en tant que mère épanouie et dévouée d’une charmante petite fille âgée de quatre ans. En plus de poursuivre ses études, elle multiplie les initiatives dans divers secteurs, portée par sa passion pour le développement de son pays et l’émancipation de la jeunesse.
Entreprendre c’est aussi servir son Dieu
La motivation de Roxanne découle de sa conviction profonde en la nécessité de promouvoir les valeurs du royaume de Dieu au sein de l’humanité. Pour elle, repousser les limites et impacter les extrémités de la terre sont des impératifs. Son premier objectif est de contribuer au développement de sa nation, avant de poursuivre sa quête ultime : promouvoir l’avancement du royaume de Dieu.
Dans la société congolaise, des femmes exceptionnelles comme Roxanne incarnent la force du changement et travaillent sans relâche pour voir leur pays et leur jeunesse s’épanouir. Leurs accomplissements méritent notre admiration et nos félicitations les plus sincères.
Mesdames, rêvez en grand, car chaque femme détient le pouvoir de transformer le destin de l’humanité.
Grâce Bilola
